Capturé et vendu comme animal de compagnie dans toute l’Asie du Sud-Est. Canines souvent arrachées, entraînant infection et/ou mort dans 90% des cas. Si les animaux survivent, l’absence de canines rend la réintroduction impossible. En raison des taux de mortalité extrêmes (infection, alimentation inadéquate, stress), le commerce est gonflé par le besoin constant de remplacement. Populations de Sumatra particulièrement touchées par ce commerce.

Braconné pour la médecine traditionnelle (fourrure: guérison des plaies, chair: épilepsie, yeux: potions d’amour, viande: problèmes d’asthme et d’estomac)

Également tués en tant que ravageurs.

Forte baisse de la population par perte et dégradation sévères de l’habitat bien que l’espèce soit plus adaptable aux habitats anthropiques que les autres primates de la région. La fragmentation résultante a restreint la dispersion de l’espèce car elle dépend d’une couverture forestière continue pour se déplacer d’un arbre à l’autre.